top of page
  • Facebook
  • Linkedin
  • X
Rechercher

Dette publique : un focus global

La hausse spectaculaire de la dette publique mondiale suscite une attention particulière. Selon le Fonds Monétaire International (FMI), la dette publique mondiale pourrait atteindre voire dépasser les 100% du produit intérieur brute (PIB) d’ici 2030 si les tendances actuelles persistent. La montée des coûts d’intérêts, les pressions budgétaires et les tensions géopolitiques freinent la capacité des États à investir dans des priorités comme les programmes sociaux ou la transition climatique. Qu’en est-il au Québec et au Canada?


La dette nette du Québec était de 38,7% du PIB à la fin d’exercice 2024-2025. Le budget 2025-2026 prévoit un déficit approximatif de 2,2% du PIB après versements du fonds des générations. Pour la période entre 2025-2026 et 2028-2029, le gouvernement s’attend à accumuler environ 41% du PIB. À l’échelle nationale, une augmentation structurale des déficits et un fardeau croissant du service de la dette est également observé. En effet, en 2027-2028, les frais d’intérêt fédéraux pourraient atteindre 50 milliards de dollars, soulevant ainsi un questionnement de la viabilité de la dette à long terme et la capacité à maintenir l’investissement dans la santé, l’éducation ou la transition écologique.


Cette hausse de la dette est inquiétante pour différentes raisons. D’abord, il y a les risques macroéconomiques élevés à travers la probabilité de faire des projections pouvant sous-estimer l’endettement réel. Ensuite, il y a une restriction de la flexibilité face aux chocs car une dette croissante réduit l’espace de manœuvre budgétaire. Enfin, il y a le problème du lendemain budgétaire incertain car de plus en plus de pays sont fragilisés par des coûts d’intérêt en hausse, des déficits persistants et une dette croissante qui limite leur capacité d’investissement futur.


Pour ce qui est en lien avec les enjeux, au niveau global, il y a une pression sur les marchés, une nécessité d’austérité. Concernant le Québec, il est question de la gestion du service de la dette, du contrôle des déficits, de la restructuration budgétaire. Au niveau du Canada, comme enjeux, il y a un besoin de réforme fiscale, une logique d’investissement plus stratégique.


La dette publique mondiale est à un niveau historique élevé avec peu de signes de ralentissement à court terme. Ce qui fragilise la capacité des États à investir dans l’avenir. À l’horizon 2030, au Québec comme au Canada, l’augmentation nette et les déficits à venir impose des arbitrages budgétaires ambitieux. À titre indicatif, pour la période 2025-2028, les projections du Québec montrent une dette nette en progression approximant 42% du PIB et un choc de taux pourrait rapidement augmenter les coûts d’intérêts de plusieurs milliards de dollars, accentuant les tensions budgétaires. Par conséquent, retrouver l’équilibre budgétaire dans un certain délai paraîtrait probablement crucial dans l’objectif de maintenir la soutenabilité financière. Face à cela, quels sont les impacts pour vos décisions stratégiques?


Dans un contexte de taux élevés, une limitation de la marge de manœuvre pour investir, innover et recruter est généralement observée. Au Québec par exemple, cette montée du service de la dette soulève des questions pour les organisations et entreprises. Parmi ces questions :


  1. Faut-il revoir vos prévisions d’approvisionnement, de coûts ou de croissance.

  2. Comment vos clients gouvernementaux ou partenaires publics ajusteront-ils leurs budgets?

  3. Quelles seront les sources de financement les plus viables à moyen terme?


Chez GesFin International, nous accompagnons les décideurs dans l’analyse de ces variables macroéconomiques afin de sécuriser leurs stratégies de développement, de gestion de la dette ou d’investissement tout en mettant l’accent sur une veille active, des modélisations financières claires et des recommandations.


 

 
 
 

Commentaires


bottom of page